LE RACHIS

Le dos, ou rachis, correspond à l’ensemble des arthrons (vertèbres) qui forme l’axe du corps. Il est séparé en quatre étages, cervicales, thoraciques, lombaires, et sacrés. Chaque étage a une spécificité anatomique (la forme des vertèbres), biomécanique (les mouvements qu’elles vont avoir les unes par rapport aux autres), et physiologique (des courbures différentes).
Les sept vertèbres cervicales disposée en lordose, vont orienter la tête dans l’espace, mais aussi maintenir l’horizontalité du regard.
Les douze vertèbres thoraciques vont quand à elle orienter les épaules dans l’espace, et sont intiment liées aux mouvements respiratoire via les cotes.
Les cinq vertèbres lombaires ont pour but de stabiliser le haut du tronc lors de la marche ou de la course.
Enfin les vertèbres sacrés sont soudées entre elle et font le lien entre le rachis mobile et les membres inférieurs.

La rééducation du rachis

Les pathologies du rachis liées au sport seront évidement nombreuses, dépendantes du sport, mais aussi de l’étage touché.
Recommandation HAS (haute autorité de santé) sur la rééducation des lombalgies.

Les vertèbres cervicales

Les vertèbres Cervicales

Au nombre de sept elles ont pour rôle d’orienter la tête dans l’espace. Ainsi les muscles moteurs sont directement liés au regard et à l’ouïe (reflexe occulo-cephalogyre). La courbure cervicale permet un maintien de la tête, et une répartition harmonieuse des contraintes. Dans la vie quotidienne cette harmonie est souvent perturbée par le travail sur ordinateur, la fatigue, mais aussi par l’attitude. Effectivement, le port de tête révèle une partie de notre personnalité

La rééducation passe par une expertise précise qui met en lumière les étages vertébraux touchés, mais aussi la façon dont sont réalisés les activités de la vie quotidienne, au travail surtout. L’installation au poste de travail, son amélioration (avec un ergonome ou un ergothérapeute), et l’apprentissage de technique de correction et d’étirements associé à un travail de la posture, sont les seules façons d’améliorer les cervicalgies chroniques (mal de cou).

Les vertèbres thoraciques

Les vertèbres Thoraciques

Elles sont toutes liées au sternum par l’intermédiaires des côtes, sauf les deux dernières. Elles ont donc une action intimement liée à la respiration, et sont aussi responsable de l’orientation du tronc en rotation (tourner les épaules vers la droite ou la gauche). En haut elles participent au maintien de la tête et des épaules, en bas elles font le lien avec les vertèbres lombaires.

En rééducation les vertèbres thoraciques hautes sont soumises au port de charge par les bras et sont donc traités avec les articulations de l’épaules (scapulo-thoracique notamment), et le port de la tête.
En bas les vertèbres thoraciques sont liées aux organes viscérale, l’intestin et le diaphragme par exemple. Il n’est pas rare d’observer des douleurs de dos liée à un spasme du diaphragme, ou à des problèmes digestifs.

Les vertèbres lombaires

Les vertèbres lombaires

Leur renommée vient des célèbres « mal de rein » ou lombalgie, et de la fameuse « sciatique ». Sous ses termes se cache de nombreuses pathologies, qui peuvent être liées aussi bien à la position des cinq vertèbres lombaires, qu’a un problème de disque vertébral, ou des spasmes musculaires. Le traitement se fait directement sur la structure atteinte, mais comme pour les cervicales et les thoraciques le travail de la posture et la rééducation active est indispensable.

Les abdominaux

Les abdominaux

Tout le monde connaît les abdominaux, les plaquettes de chocolats, ou les six packs. Et pourtant il ne s’agit sous ses termes que d’une partie des abdominaux, les grands droits de l’abdomen. Il y a en plus les muscles obliques recherché parfois car ce sont eux qui dessinent le V au niveau de la taille, et enfin le muscle transverse (appelé vulgairement abdominaux profonds) moins connu alors que c’est lui qui permet d’avoir le ventre plat. Le travail de ces muscles est indispensable pour prévenir les problèmes de dos, mais il doit être fait selon des techniques très strictes. Un travail du transverse est fondamental avant d’entamer les autres exercices, et il faut être capable de le contracter dans toutes les circonstances. Pour les femmes comme pour les hommes, cette contraction doit être associé à une contraction du périnée. Ensuite le travail des obliques et des grands droits se fait le plus souvent en statique. La consigne à retenir est qu’il faut être capable de rentrer le ventre lors de chaque exercice.

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